Sondage de satisfaction : ce que vos employés n’osent pas vous dire
mars 14, 2016Dans Gestion et performance organisationnelle
Vous ne serez sans doute pas surpris de lire que la plupart des employés ne disent pas le fond de leur pensée à leur supérieur. Une étude de la Cornel Jonhson Graduate School of Management a révélé que les employés se protègent en ne donnant pas leur avis, même en sachant que cela pourrait aider leur organisation.
Experte en engagement des employés, l’équipe Altrum révèle aujourd’hui certaines pensées que les employés et les gestionnaires n’osent pas dire à leur patron, mais que ce dernier devrait chercher à connaître :
VOUS DITES ME FAIRE CONFIANCE, MAIS VOUS NE ME CONFIEZ RIEN D’IMPORTANT.
Il arrive souvent qu’un employé se sente confiné dans un rôle administratif, ou qu’un gestionnaire sente qu’on sous-utilise son expertise lors de grandes décisions. La réticence à déléguer freine grandement le développement professionnel et mine la motivation des employés.
J’AIMERAIS QUE VOUS VOUS INTÉRESSIEZ PLUS À MOI, QUE VOUS ME PARLIEZ DE MON TRAVAIL.
Pas facile de dire à son patron qu’il parle trop de lui, qu’on a l’impression de perdre son temps à discuter de la pluie et du beau temps, ou qu’il ne s’intéresse pas assez à la qualité de notre travail! Pourtant, ce sentiment est parfois bien présent, et il n’encourage pas non plus l’employé à se confier s’il vit des problèmes personnels qui risquent d’affecter son travail.
VOS EFFORTS DE RECONNAISSANCE AU TRAVAIL NE CONVIENNENT PAS.
Parfois, un simple « merci » prononcé au bon moment suffit, et d’autres fois, les réalisations méritent plus d’attention. En faites-vous trop ou pas assez, et surtout, offrez-vous aux employés ce qu’ils souhaitent?
JE NE ME SENS PAS SOUTENU ADÉQUATEMENT, ALORS JE DOIS RÉGLER TOUS LES PROBLÈMES PAR MOI-MÊME.
Lorsque tout le monde autour de soi est débordé, il est difficile de chercher de l’aide et la solitude est bien réelle. Il peut aussi arriver que le supérieur ait des lacunes en matière de gestion, qu’il manque de courage managérial ou qu’il ne sache pas comment développer les compétences de ses employés, par exemple.
JE N’OSE PAS VOUS DONNER L’HEURE JUSTE PAR PEUR DES CONSÉQUENCES, OU DE L’ABSENCE DE CONSÉQUENCE!
Bien des employés n’osent dire ce qu’ils pensent par peur de représailles, ou encore par peur que cela ne serve à rien. Certaines organisations gagneraient à mieux communiquer les actions mises en place pour régler les insatisfactions.
J’AI LE SENTIMENT DE SUBIR DES DÉCISIONS PRISES « EN HAUT » ET DÉCONNECTÉES DE MA RÉALITÉ.
Malheureusement, les employés et gestionnaires ne sont pas toujours consultés avant la mise en place de changements importants. Ils se sentent mis à l’écart des réflexions stratégiques, alors que leur expertise pourrait être très utile.