Huit raisons pour lesquelles vous ne reconnaissez pas vos employés
janvier 22, 2015Dans Mobilisation et engagement des employés
Prenez-vous le temps de remercier vos employés? L’efficacité de la reconnaissance sur la performance, l’engagement et le bonheur des employés a largement été démontrée. Pourtant, encore trop d’employeurs sont réticents à l’idée de reconnaître le bon travail de leurs employés et ne donnent de la rétroaction que pour émettre des reproches. Plusieurs raisons sont en cause pour ne pas reconnaître ses employés. Quelles sont-elles? Nous brisons ici les mythes en présentant les raisons les plus évoquées par les employeurs qui ne reconnaissent pas :
1- «JE PRÉFÈRE RECONNAÎTRE PAR L’ENTREMISE D’UNE HAUSSE DE SALAIRE À LA FIN DE L’ANNÉE.»
Si on demande aux employés ce qu’ils veulent, ils répondront probablement « de l’argent ». D’ailleurs, les bonus et les hausses salariales sont importants pour soutenir la motivation à long terme. Lorsque le salaire offert permet de mener une vie confortable, les reconnaissances monétaires ne produisent plus d’effets sur la motivation les employés. En réalité, il y a une différence entre ce que les gens veulent et ce dont ils ont besoin. Si le délai entre le comportement à souligner et la reconnaissance est trop long, il y a peu de chance que l’employé fasse le lien direct et qu’il répète le comportement désiré.
2- «JE NE SAIS PAS COMMENT M’Y PRENDRE POUR TRANSMETTRE UNE -ECONNAISSANCE.»
Pour être efficaces, les reconnaissances doivent comprendre quatre composantes. Premièrement, elles doivent être fréquentes et non transmises de façon sporadique et aléatoire. Elles doivent être spécifiques et s’adresser à une personne concernant un projet particulier. Comme nous l’avons mentionné, elles doivent également être transmises immédiatement après que le comportement ait été effectué. Finalement, l’employeur doit reconnaître publiquement pour multiplier les bienfaits!
3- «CERTAINS DE MES EMPLOYÉS SONT TIMIDES ET SERAIENT GÊNÉS DE RECEVOIR DES RECONNAISSANCES.»
Un employé timide peut effectivement se sentir embarassé d’être sous les projecteurs, mais il sera tout de même touché par un remerciement dont le message est sincère et bref. Il est important de savoir adapter sa façon de communiquer en fonction de chacun.
4- «IL EST TROP FACILE D’ÊTRE INCOHÉRENT; J’AI PEUR DE CRÉER DE LA JALOUSIE.»
Il est impossible pour un employeur de voir tous les bons coups dans une organisation. Instaurer une culture de reconnaissance par les pairs permet de pallier partiellement ce problème. Une autre solution consiste à tenir un journal des réalisations. Les reconnaissances de groupe nuisent à ceux qui font vraiment une différence et peuvent renforcer le comportement de ceux dont la performance laisse à désirer.
5- «SI JE RECONNAIS TROP SOUVENT, MA RÉTROACTION PERDRA DE SA VALEUR.»
Une reconnaissance ne peut avoir que des effets positifs. Il y a une raison pour laquelle les équipes sportives gagnent plus souvent à domicile. C’est parce qu’on les encourage. La reconnaissance ne perd jamais de son sens, elle est importante, surtout quand elle est immédiate.
6- «CE N’EST PAS MON RÔLE DE MOTIVER MES EMPLOYÉS. CE SONT DES PROFESSIONNELS QUI FONT LEUR TRAVAIL. ILS DEVRAIENT ÊTRE MOTIVÉS PAR LE FAIT D’AVOIR UN EMPLOI.»
Certes, une grande partie de la motivation des employés est intrinsèque. Ce type de motivation est notamment tributaire de la personnalité, des ambitions et des objectifs de l’employé. Mais il est aussi possible d’accroître la performance en stimulant la motivation extrinsèque. La reconnaissance agit positivement sur la fidélité envers l’employeur et permet de soutenir un dévouement continu.
7- «JE SUIS OCCUPÉ, JE N’AI PAS LE TEMPS DE RECONNAÎTRE LE TRAVAIL DE MES EMPLOYÉS.»
En fait, reconnaître ne nécessite pas beaucoup de temps et paie sur le long terme. Une heure ou deux par semaine sont suffisantes.
8- «DES RECONNAISSANCES TROP FRÉQUENTES NUISENT À L’AUTORITÉ.»
Ces employeurs craignent que le fait de reconnaître leur fasse perdre de leur pouvoir à faire obéir. Les employés veulent travailler pour des employeurs qui se soucient de leur bien-être et de leur succès, le régime de peur n’a jamais fonctionné!
De plus en plus, les employeurs se rendent compte des effets positifs de la reconnaissance sur la performance des employés. Selon vous, ces croyances sont-elles répandues?